• Dans  "Un monument aux morts du XVe siècle : la Vierge au manteau peinte à l'église de Laval en Dauphiné. In: Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 104e année, N. 1, 1960. pp. 40-44" (consultable sur http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1960_num_104_1_11124# ),  Paul Deschamps précise l'origine de cette représentation de la vierge :

    Au début du XIIIe siècle un moine cistercien raconta à son abbé qu'il avait été ravi en extase et s'était trouvé au Paradis. Il avait vu, parmi la foule des bienheureux, beaucoup de moines, mais pas un seul de son Ordre. Inquiet il s'approcha de la Vierge. Alors celle-ci, ouvrant les bras, écarta son vaste manteau sous lequel étaient groupés les religieux de Cîteaux. Ainsi manifestait-elle la prédilection qu'elle avait pour cet Ordre.

    L'art s'empara de cet aimable sujet qui expliquait si bien la protection accordée par la Vierge à ceux qui l'imploraient. Ce type iconographique prit le nom de la Vierge au manteau ou de Vierge de miséricorde.

    Dans de nombreuses œuvres d'art encore conservées, la Vierge étend son manteau tantôt sur les membres d'un Ordre religieux, tantôt sur l'humanité tout entière représentée par un petit nombre de personnages, d'un côté la hiérarchie ecclésiastique depuis le Pape jusqu'au moine mendiant, de l'autre côté des laïcs.

    Vierge au manteau de Fontaine-en-Duesmois               Vierge au manteau de Quemigny-sur-Seine

    Vierge au manteau de Fontaine-en-Duesmois           Vierge au manteau de Quemigny

     

     


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